danse,


L'art en mouvement est aussi un art à définition mouvante,
cette danse incertaine est un jeu de contrainte :

à la lecture d'une phrase ou d'un paragraphe,
changer un mot ou un verbe par
danse ou danser,
et en être satisfait




 
p.12
" Mais comment documenter et donc construire ce récit puisque la danse ne fossilise pas ? "

p. 375
" Il est avéré, et c'est utile de l'avoir prouvé, que la parole est bien moins efficace que la démonstration manuelle pour qui veut enseigner à autrui, à un enfant notamment, la série de gestes constitutifs d'une danse technique (faire un nœud par exemple). "







Levit dit : « Pour Clausewitz, l’artillerie développe dans la guerre un caractère passif. Selon lui, l’artillerie doit prendre position dans un terrain accidenté – les montagnes, par exemple –, de sorte que les obstacles naturels lui servent de défense et de protection. Il prétend qu’ainsi l’ennemi est contraint de venir lui-même chercher sa propre destruction. De cette façon, il dit que la guerre peut se dérouler comme un menuet parfaitement ordonné…
— C’est bien, commenta Robert. Tout le monde aime danser. »
Timothy Findley, Guerres, Le serpent à plumes, Paris, 1977


 

«  Des prochains, je contiens la danse » 



  
¶ 
Son œuvre conserve une irréductible complexité, à des années-lumière du danseur de la France éternelle parti casser du boche en 1914
Le Monde des Livres, 20 novembre 2014

 

        















( proposé par Macklin Kowal )
Dans l'optique donjuanesque, la danse équivaut à une acceptation de la fin, de la mort, alors que "les inclinations naissantes" constituent, justement, une nouvelle naissance.

 

Henri Maldiney, lors d'une discussion, après une projection du Moindre geste de Fernand Deligny : 
— La danse, pas le langage. Je veux dire ceci que, les linguistes ont presque tous oublié de se demander ce que danser veut dire. Et bien danser veut dire, il y a un vouloir-danser, et il y a un à danser. Mais quoi ? On en sait rien. Quand on reste comme ça, bouche bée, on éprouve le passage, l’opposition réciproque du quoi danser et du vouloir danser. […] Le langage sans mot mais dans le pressentiment, disons, de l’articulation possible. Le corps est engagé dans sa puissance articulatoire qui reste pour ainsi dire bloquée, bloquée sur elle.

 


"La disposition de la loi Rebsamen relative à l'élargissement du recours à la danse vise à sécuriser juridiquement une pratique très répandue." (aux heures de délégation)